Cet article s’adresse à quiconque pense à une reconversion professionnelle, désireux d’explorer les arcanes de l’aide psychologique. Je vais vous dévoiler des voies alternatives pour exercer la psychothérapie et le parcours à suivre pour devenir thérapeute professionnel. Et ce, sans nécessairement posséder un master ou un diplôme universitaire en psychologie clinique, en évoquant un statut ouvert à tous les passionnés de psychologie, et permettant la création de sa propre entreprise dans le monde passionnant de la relation d’aide.
Dans cette passion pour ce noble domaine de l’accompagnement humain, il est possible de suivre des voies alternatives qui permettront de s’installer en libéral et exercer un métier épanouissant.
En prenant en compte le marché du développement personnel, et le besoin croissant d’aide psychologie au niveau national, le psychologue libéral comme le psychothérapeute ou le psychopraticien ont de beaux jours devant eux.
En recherche d’un métier qui a du sens et prêt(e) à découvrir un horizon nouveau ?
L’exercice de la psychothérapie ne se limite pas au métier de psychologue. Il existe une autre possibilité, celle du psychopraticien. Cet expert en soutien émotionnel propose une relation d’accompagnement psy au cours de séances consacrées à la thérapie.
Le cursus d’un psychopraticien se distingue assez nettement de celui d’un psychologue. La préparation est plus brève, plus axée sur la pratique et directement tournée vers l’usage des techniques psychothérapiques.
Gardez à l’esprit que cette perspective favorise un apprentissage rapide et efficace des outils indispensables pour venir en aide aux individus cherchant du soutien.
Tandis que pour obtenir le titre de psychologue clinicien, le psychologue en France doit se plier à certaines exigences dont la réalisation d’un mémoire de recherche, le psychopraticien s’entraîne davantage à la pratique concrète du métier.
La profession de psychopraticien n’étant pas réglementée, elle est définie par une grande liberté dans le choix des approches thérapeutiques à utiliser.
Loin des critères stricts qui encadrent souvent la profession de psychologue dont le titre est protégé par la loi, il a la capacité d’adapter sa méthode selon les demandes spécifiques et uniques de chaque patient.
Il choisit également les courants de thérapies dans lesquels il s’inscrit selon sa personnalité et son parcours personnel.
C’est cette adaptabilité qui fait toute la différence pour les patients : ils profitent donc d’une prise en charge individualisée et ajustée à leur situation personnelle plutôt que standardisée. Le rôle du psychopraticien n’est pas juste celui d’un support, mais aussi celui d’un guide sur le chemin complexe qu’est notre vie intérieure.
Opter pour la profession de psychopraticien c’est choisir un parcours enrichissant où l’individu est placé au cœur du processus thérapeutique.
Pour ceux qui aspirent à une carrière dans la relation d’aide sans obtenir de diplôme en psychologie, diverses formations peuvent ouvrir des opportunités.
En se positionnant comme un professionnel attentif et rassurant, un thérapeute peut acquérir des compétences spécifiques en sophrologie, kinésiologie ou hypnose. Ces professions nécessitent une compréhension profonde de l’esprit humain ainsi qu’une empathie innée pour accompagner les individus à surmonter leurs défis personnels.
Devenir thérapeute dans l’une de ces spécialités est possible sans formation universitaire, mais en choisissant une école privée préparant les professionnels à exercer.
Ces cursus de formation ne comprennent que peu, voire pas du tout, de formation en psychopathologie clinique et offrent davantage un point de vue beaucoup plus ciblé sur les techniques employées.
S’il est vrai que le coaching a souvent pour mission d’accompagner une personne vers l’atteinte d’un objectif défini – qu’il soit professionnel ou personnel -, il convient de souligner que les coachs font face aux résistances internes de leurs clients.
Cette réalité rend essentielle une formation robuste en psychothérapie pour maîtriser les fondamentaux de la psychothérapie, surmonter ces obstacles psychologiques et faciliter le changement chez leur clientèle.
Ainsi, bien qu’ils ne soient pas (encore) officiellement reconnus comme psychologues, les coachs jouent un rôle primordial dans la relation d’aide par leur aptitude à favoriser le développement personnel tout en assurant un environnement sûr et positif.
Pour conclure sur ces professions de la relation d’aide que sont la sophrologie, la kinésiologie ou le coaching, je souligne que le succès d’une activité repose à la fois sur la personne du thérapeute, les techniques qu’il emploie, mais aussi sur ses compétences en psychologie afin d’être en mesure de s’adapter aux difficultés que nous retrouvons dans tout comportement humain.
En effet, dans le domaine psycho-émotionnel, les mécanismes de défense sont nombreux et assez particuliers, et il est nécessaire de savoir s’y confronter pour permettre une évolution.
Nul besoin d’un master mention psychologie pour ce faire… Mais avoir suivi une formation préparant à la pratique de la psychothérapie s’impose.
Certaines thérapies, bien qu’elles ne soient pas enseignées dans le cadre universitaire traditionnel, ont montré leur efficacité. Elles utilisent diverses approches – PNL, systémique, analyse transactionnelle – dans l’intention d’aider autant que de comprendre la personne en souffrance.
Leur but est d’améliorer le bien-être psychologique et émotionnel par une relation de confiance entre praticien et patient.
Quelques-unes favorisent la communication comme la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) ou l’Analyse Transactionnelle.
Certaines mettent l’accent sur les interactions au sein d’un système à l’image de l’approche systémique familiale ou conjugale.
Mentionnons également les thérapies intégratives qui fusionnent plusieurs courants psychothérapiques pour créer un traitement adapté aux besoins du client.
Il existe des approches plus corporelles ou humanistes pour qui corps et esprit sont inséparables.
Ces pratiques autorisent à exercer la psychothérapie sans diplôme universitaire en psychologie clinique ou psychiatrie tout en nécessitant une formation rigoureuse. Leur pratique s’exerce de manière préférentielle sous supervision d’un professionnel de santé qualifié.
Pour toute personne souhaitant exercer la psychothérapie sans diplôme universitaire, je recommande de se renseigner sur les réglementations en vigueur, notamment auprès d’un syndicat national, si vous souhaitez exercer dans un autre pays que la France avant de s’engager.
Si l’usage professionnel du titre de psychologue clinicien exige une licence de psychologie suivie d’un master avec la mention psychologie clinique, ainsi que la réalisation d’un stage de plusieurs mois, l’exercice du métier de psychopraticien peut se faire sans diplôme de psychologue.
Mais qu’en est-il du stage ?
Il peut sembler évident qu’un stage professionnel prépare à la vie professionnelle dans la santé mentale, mais la réalité nous confronte à plusieurs éléments qui viennent moduler notre réponse à cette question du stage.
En effet, le stage exigé au cours d’un master, comme le stage de cinq mois exigé par l’agence régionale de santé pour devenir psychothérapeute, s’effectue en institution la plupart du temps. Qu’est-ce que cela implique ?
Tout d’abord, il est utile de préciser que ces stages sont difficiles à obtenir, les hôpitaux et cliniques étant très sollicités par les demandes de stagiaires, prétendre à entrer dans l’institut choisi est un long chemin.
Mais nous pouvons nous interroger également sur l’apport de ce stage à la réalité du métier en cabinet. Le public rencontré en hôpital ou clinique psychiatrique n’est absolument pas le même que celui qui vient à la rencontre du psychologue, du psychanalyste ou du psychopraticien.
Sachez que la patientèle présente en institution, en grande majorité, présente un trouble psychiatrique, et relève de la médecine psychiatrique.
Mais alors, me direz-vous, pourquoi ne pas suivre tout simplement un stage dans un cabinet libéral ?
La raison tient essentiellement au fait que l’accès aux séances est limité par le respect du secret des séances.
Nous pouvons aisément comprendre qu’au-delà du code de déontologie, il est complexe de demander à des clients qui paient une certaine somme pour leur séance d’accepter d’être observés par un stagiaire pendant celle-ci. La présence d’un tiers au cours de la thérapie compromet l’alliance thérapeutique.
Si vous aspirez à la psychothérapie, plongez-vous dans l’univers complexe mais gratifiant du psychopraticien. Ce domaine ne s’arrête pas aux diplômes et formations académiques. La compétence d’un thérapeute repose sur une multitude de qualités surpassant les acquis universitaires.
L’expertise est la première qualité essentielle, construite avec le temps grâce à une pratique constante et variée. Il ne s’agit pas d’un document obtenu après des études, mais d’un savoir-faire qui se développe avec l’expérience.
Le professionnalisme définit votre posture de thérapeute et votre éthique envers vos patients. C’est ce professionnalisme qui assure un accompagnement psychique respectueux de chaque individu que vous accueillez dans votre cabinet.
La déontologie guide vos actions pour veiller au respect des principes éthiques fondamentaux en psychothérapie, comme la confidentialité.
Le fonctionnement d’un cabinet de psychopraticien ne diffère pas tant de celui d’un psychologue. Si l’angle psychothérapeutique n’est pas le même, nous retrouvons la même nécessité d’écoute et de connaissance pour apporter un suivi efficace.
Le meilleur psychopraticien possède une combinaison harmonieuse entre ces différentes qualités. Expertise, professionnalisme et déontologie sont les piliers de sa réussite.
Devenir psychologue sans diplôme n’est pas possible car le titre est protégé, mais exercer dans le domaine de la relation d’aide est réalisable et requiert tout autant rigueur et engagement pour développer ces compétences indispensables à toute pratique thérapeutique.
Pour devenir psychopraticien, avoir une grande capacité d’adaptation s’impose. Chaque individu est unique, avec son caractère propre, ses enjeux particuliers et son parcours de rétablissement distinct.
En tant que psychopraticien, votre atout majeur se trouve dans votre habilité à appréhender cette singularité. Cela nécessite une communication empathique pour faciliter l’établissement du lien thérapeutique indispensable au processus de guérison.
Une étude attentive des signaux verbaux et non verbaux vous permettra d’arriver à un axe de travail précis et adapté.
Il est essentiel pour tout professionnel s’engageant dans ce métier d’être en harmonie avec lui-même avant de pouvoir aider les autres à trouver une réponse à leur questionnement, et in fine leur équilibre.
Si vous êtes confrontés à des soucis non résolus susceptibles de nuire à votre pratique professionnelle ou créer un inconfort chez vos patients, il sera ardu pour vous de pratiquer efficacement cette fonction.
L’importance du travail personnel préalable ne peut être surestimée. Cela peut faire toute la différence entre un accompagnement utile ou nuisible pour le client.
En tant que praticienne en relation d’aide, je vous assure que c’est une profession épanouissante et gratifiante.
Avant d’envisager d’apposer sa plaque professionnelle devant son propre cabinet, il est essentiel de s’interroger sur soi-même.
Se former pour acquérir la maîtrise des techniques ne garantit pas le succès, je recommande de posséder une personnalité profonde et bienveillante.
Chaque client est unique avec ses propres blessures et espoirs, nécessitant une reconnaissance subtile de ces différences pour adapter notre approche.
Je vous rappelle de faire preuve d’empathie tout en restant professionnel, écouter sans juger, comprendre sans préjugés. Cela requiert un sens aigu de l’observation et la capacité à se mettre à la place de l’autre.
N’oubliez pas que chaque thérapeute a sa propre personnalité qui peut influencer le processus thérapeutique. Cette singularité enrichit notre profession. Notre unicité peut être bénéfique pour nos clients.
Notre métier comporte toujours une part d’improvisation car chaque séance est unique, n’en déplaise aux puristes des méthodes rigides !
La créativité en thérapie brève n’est pas seulement nécessaire, elle constitue également une source constante d’évolution pour nous-mêmes comme pour nos clients.